Humeur d'hiver

Une nouvelle rubrique un peu plus éloignée des questions de défense et de sécurité. Bien que…

Un coup de g… sur la paranoïa de la laïcité et France 2 qui présente chaque soir un éphéméride où la chaîne se garde bien de rappeler que les prénoms sont ceux des saints à la différence de TF1 par exemple. Cette tradition française ne peut être effacée comme cela, sans réagir, sur une chaîne publique. Je sais. Cela n’est pas nouveau. Le plus fort est le spot publicitaire de France 2 qui se contente de souhaiter de « bonnes fêtes ». Ne serions-nous pas à la période de Noël, fête de la grande majorité des Français même non chrétiens ? Cela « écorcherait la bouche » de France 2 de nous souhaiter un Joyeux Noël ? Et nous devons payer la redevance pour cela ? Finissons ce soir sur la nouvelle de la journée pour le 20h00 de ce lundi 20. La seule nouvelle importante était la vidéo annoncée sur les journalistes otages en Afghanistan… par leur faute.

Quand on voit la neige non prévue tombée en 24 heures ce week end du 19 décembre, on peut se demander si le Premier ministre a bien eu raison de s’excuser pour la mauvaise gestion de la première vague de neige il y a une semaine. Les médias nous ont tant vanté Météofrance qui travaille sur des modèles de prévision météorologiques avec l’aide de super calculateurs. Mais incapable de prévoir les 15 cm de neige de dimanche !

Quelques jours avant, c’étaient des blindés très médiatiques déployés pour aider les éventuels automobilistes dans la détresse. « L’armée sort ses blindés ». Problème, les blindés étaient bleus ! Eh oui, c’était des blindés de la gendarmerie. L’effet médiatique recherché a priori par le ministère de l’intérieur laisse dubitatif. Cela pose aussi la question de savoir s’il faut laisser des blindés au ministère de l'intérieur même s’ils sont mis en oeuvre par des gendarmes. N’est-il pas temps de les retirer et surtout ne pas les laisser sous l’autorité du ministère de l'intérieur. Nul ne sait en cas de crise ce qu’il pourrait en faire.

Enfin, la situation en Côte d’Ivoire s’aggrave et nul ne peut prédire comment cela se terminera. Il est sans doute temps aussi après presque dix ans sur place, pourquoi nous n’avons pas su résoudre cette crise. N’est-il pas nécessaire d’avoir un rapport parlementaire sur la question ?