C’est la rentrée : le début du ramadan
Le débat sur le prosélytisme politique de
l’islam radical, et pas uniquement celui-ci, n’est pas terminé. En effet,
l’islam dans sa dimension aujourd'hui extrême, mais quid de demain, remet en cause les lois des Etats
démocratiques en vue d’instaurer ses propres règles au détriment des libertés
acquises par nos peuples.
Nous sommes en guerre en Afghanistan contre un
obscurantisme religieux qui s’exporte hors des frontières aidé par les libertés
que nous avons l’habitude d’accorder. Nous ne sommes pas en guerre contre des
simples insurgés se battant pour une cause politique mais pour une cause à la
fois politique et religieuse avec une volonté de l’exporter. Il faut rappeler
qu’hormis la Turquie, les Etats musulmans ont dans leur constitution la
référence à la religion musulmane comme religion d’Etat.
En revanche, la liberté religieuse de nos
sociétés s’appuie sur la laïcité mais celle-ci ne peut que se battre
difficilement contre un prosélytisme musulman qui a le temps pour lui. Tout
bataille gagnée au sein de notre société l’affaiblit et affaiblit l’engagement
de nos soldats.
La place de la burqa dans la société en est un
exemple. Moins de 1000 femmes portant la burqa existeraient en France dont
beaucoup de convertis. Allez par exemple dans un centre commercial à Evry un
samedi et vous comprendrez. En outre, le voile islamique est tout aussi symbole
de prosélytisme dans sa recherche de la banalisation des signes extérieurs
d’appartenance. Cette situation unilatérale est une défaite pour notre société surtout
lorsque nous voyons nos journalistes de de France 2 portant le voile dans un
pays musulman pour nous parler.
Cette situation est accentuée par le malaise de
notre société devant l’attitude à tenir devant les musulmans. Prenons la
position de nos médias devant le ramadan (le jeûne chrétien est-il annoncé dans
les pays musulmans ?) qui reprennent l’antienne de « L’islam, 2e
religion de France » en oubliant de préciser que sur cette minorité
évaluée certes à 5 millions (mais les statistiques sont toujours interdites), seulement
50% seraient français[1] soit entre 3 et 4%
de la population française. Ce malaise est perceptible aussi dans un article du
Monde du 16 août sur les catholiques en France. On parle des 64% des
catholiques[2],
des 5% « d’autres » comprenant donc juifs et musulmans, des 3% de protestants
et des 28% se déclarant sans religion. Curieusement l’islam est inexistant d’une
manière chiffrée claire.
Pourtant, la question n’est pas celle de
l’Islam, qui a le devoir de s’intégrer en France dans le cadre laïque de la
République et sous la forme d’un islam français, mais celle de certaines de ses
composantes qui s’opposent à la civilisation occidentale, certes identifiable à
la religion chrétienne. Ce n’est cependant pas celle-ci qui est fauteuse de
troubles et qui pratique un prosélytisme armé sinon agressif.
C’est bien là le problème. Pour ménager une
minorité agressive lançant des campagnes d'opinion pour obliger
les grandes marques à certifier que leurs produits sont compatibles avec
l'islam (exemple de Coca Cola, Le Monde du 20 août), ou d’actes provocateurs
comme la le port du « burqakini » pour se baigner à la piscine, notre
culture et notre société sont menacées peu à peu en raison des nombreux renoncements
de cette dernière exprimée d’ailleurs le plus souvent par le niveau politique « croyant
bien faire ». Comment s’étonner du fait de ces soldats français musulmans,
certes peu nombreux; mais refusant l’an dernier de servir en Afghanistan ?
[1] Le Monde du 5 octobre 200,
sondage certes ancien donné à titre indicatif
[2] Les données présentées proviennent
d'enquêtes historiques de l'IFOP et d'un cumul réalisé à partir d'enquêtes sur
la période 2005-2009. 135 enquêtes ont été effectuées auprès d'échantillons
nationaux représentatifs de 960 personnes, selon la méthode des quotas