6 septembre 2008
La mise en oeuvre de la politique de défense et la guerre restent d’actualité.
Sur la politique de défense, la RGPP, les suites du Livre blanc, tout est
bien silencieux bien que le ministre de la défense n’ait pas rempli tous ses objectifs
(sauf celui de la communication et des témoignages d’affection, dont on ne peut
pas se plaindre, les militaires en ont bien besoin). Ainsi selon le Monde, il
lui était demandé un taux de disponibilité de 70% des matériels de l’armée de l’air.
Le chiffre est de 56%. Pas bon…
Sur la guerre en Afghanistan, le reportage de Paris- Match fait de plus
en plus de bruit. Le discours timoré de l’état-major surprend les « observateurs »
sur les combats à l’arme blanche qui ont
eu lieu avec les Talibans le 18 août. Cependant :
- Qui accepterait aujourd'hui
une information de ce type dans notre société, refusant et condamnant tout
contact physique violent.. ?
- La communication militaire
se fait avec l’aval du politique. Ainsi, les mots employés sont ceux qui
ont été retenus par le ministre de la défense, sinon par le président de
la République.
- La propagande talibane
occupe un terrain abandonné par une communication française lénifiante et
défensive, comme à l’accoutumée. En effet, puisque nous ne faisons pas la
guerre (cf. les propos du ministre de la défense), nous n’avons pas d’ennemi
et nous ne pouvons pas dénoncer ou répondre militairement aux actes
barbares de ceux que nous ne qualifions pas.
- Enfin, les journalistes
« free lance » ayant vendu leur reportage à Paris-Match après
leur rencontre des talibans ont voulu faire un scoop, montrant bien que nous
devons considérer ces personnes avec précaution. Par ailleurs, si des journalistes
trouvent des talibans en Afghanistan et pas les militaires, il y a
manifestement des lacunes dans le renseignement.
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